Sites en construction — Pour en savoir plus cliquez sur le lien : Beaux-Arts de Marseille / Conservatoire Pierre Barbizet de Marseille / Ateliers publics des Beaux-Arts

École des Beaux-Arts de Marseille

Présentation

Développer le care, la responsabilité sociétale et environnementale des Beaux-Arts de Marseille — INSEAMM

L’École est installée depuis 1968 au bord du Parc national des Calanques, dans un environnement naturel exceptionnel et protégé. Comme Marseille, un temps, s’est construite « contre » la mer, l’école d’art s’est construite sans souci particulier de son environnement, ni pour le respecter, ni pour explorer les relations fécondes entre art et nature. De la même manière, elle n’a pas embrassé fortement la grande diversité des populations qui caractérisent la cité phocéenne depuis des millénaires. Mais les temps changent.

L‘École s’engage à transformer cette donne de façons multiples. D’abord en faisant de l’École un espace soutenable, éco-responsable, en favorisant les projets in situ, en nouant de nouveaux partenariats pour aller sur de nouveaux sentiers de l’art et du design.

Tous les établissements d’enseignement supérieur se sont saisi des enjeux écologiques, de développement durable et de lutte contre le réchauffement climatique. Cela va du développement de meilleures pratiques éco-responsables à des programmes de recherche spécifiques en art comme en design. Tous les établissements d’enseignement supérieur, cependant, ne sont pas installés dans une pinède de 16 hectares aux portes du parc national des Calanques, premier parc périurbain d’Europe, à la fois terrestre et maritime. De cet écart du centre-ville, l’établissement veut en faire un atout.

Le premier partenaire stratégique de cette mutation de l’école est le Parc national des Calanques, établissement public national. Celui-ci a structuré de nombreuses relations partenariales articulant art et sciences. L’INSEAMM, et donc les Beaux-Arts, sera l’un des premiers partenaires de la Maison de la biodiversité que le Parc souhaite construire à Marseille.

Le territoire regorge d’associations et d’entreprises engagées à la fois dans une relation plus vertueuse avec l’environnement naturel, végétal et animal, mais aussi d’artistes et designers qui développent leurs pratiques autour de et avec ces enjeux. Des premiers partenariats sont engagés, qu’il s’agira d’amplifier et de traduire, tant au sein des formations que dans la recherche. À ce titre, l’espace public, naturel ou urbain, est l’un des liens qui doit nouer les deux options art et design de l’École, encore trop séparées, tant dans leur fonctionnement que dans les enjeux de leur enseignement. Cette dimension doit aussi prendre place dans les échanges internationaux développés par l’École, notamment en Méditerranée.

En dézoomant, la notion derrière celle de l’éco-responsabilité est celle du care. Les autres déclinaisons du soin, qui ensemble avec l’éco-responsabilité représentent les grands enjeux de la société d’aujourd’hui, se traduisent par un nécessaire éveil aux questions d’inclusivité et de diversité (partenariat Fondation Égalité des chances), qui comprennent elles-mêmes la notion d’égalité des chances. À l’École, ces sujets touchent autant les équipes professionnelles, enseignant·e·s et non-enseignant·e·s, que le corps étudiant.

L’école de Marseille a la chance d’accueillir depuis 2005 le seul programme pour étudiant·e·s sourd·e·s et malentendant·e·s en école supérieure d’art en France (programme Pisourd).

Le soin passe également par une attention croissante à l’égalité des chances déjà citée et la mise en place d’un programme pour lutter contre les discriminations, notamment par la mise en place d’une Mission égalité en partenariat avec la Maison départementale de lutte contre les discriminations début 2022. Une attention à la parité mais aussi à une plus grande diversité de genre et d’origine est visée dans les recrutements actuels et à venir, notamment au sein du corps enseignant. Par ailleurs, depuis 2021, à l’issue d’un recrutement international, la direction des Beaux-Arts est assurée pour la première fois par une femme : Inge Linder-Gaillard.