Bienvenue à l’Institut national supérieur d’enseignement artistique Marseille-Méditerranée – INSEAMM. Il regroupe depuis mars 2020, les Beaux-Arts de Marseille et le Conservatoire Pierre Barbizet. Pour continuer directement sur le site du conservatoire cliquez ici (site en construction).

École des Beaux-Arts de Marseille

Saverio Lucariello

« Chatouilleux, il sait aussi chatouiller, peut-être jusqu’à l’exacerbation, les endroits où ça démange-artistiquement et intellectuellement (…) « .
Jean-Pierre Cometti, 2008

Saverio Lucariello est né à Naples, où dès son très jeune âge, pendant des études en histoire de l’art et de l’architecture, il s’est fait prendre par la fascination des ombres de la peinture du Caravage, de la grandiloquence classique et délicate du Greco et de la romanité, de la comédie existentialiste d’une culture, qui se balance entre le comique et le tragique et qui tente toujours d’interroger le sens et l’hypothèse autarcique et anarchique de l’art. Ces fascinations paradoxalement l’amenaient à se résoudre rapidement pour une recherche insatiable d’un monde autre, que l’art devrait traiter, pour se constituer et s’engendrer.
Quel serait ce monde ? Comment se formerait-il, et avec quelle sorte d’abécédaire autre, non-référentiel, peut-il se donner à voir, à se faire entendre ? Un monde très précis : un monde qui ne se constitue pas du tout de documentation, ni de représentation, ni inspiré par quelque engagement idéologique que ce soit. Il a donc vite opté pour un expressionnisme basilaire, à tendance proliférant et baroque. Prétendument et volontairement dépouillé de toute référentialité, il se crée dans la construction continue d’un projet qui évite constamment toute logotisation et lobotomisation stylistique.
Ses œuvres ont été montrées en galeries en France et à l’étranger, à la Biennale de Venise (1995, 1999), la Biennale de Tallin (Estonie, 2001), la Biennale du Monténégro (2004), la Biennale de Lyon (2007), au musée d’art moderne de Philadelphie,au MAD muséum à New York, au Musée des Arts Décoratifs de Paris, au Jeu de Paume à Paris, au Palais de Tokyo à Paris, à la Villa Arson à Nice.

Sa bibliographie comporte notamment des analyses critiques de Jean-Pierre Cometti, Christophe Kihm, Jean-Yves Jouannais, Andrea Bellini…