Art
2010
Samuel Trenquier
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Chaque « chose » est donc le fragment d’une globalité énigmatique et plurielle dans mon travail. D’abord, elle constitue l’élément d’une totalité nécessairement non-finie, inachevée, que nul regard ne saisira jamais. Cette totalité ne peut exister actuellement, car je continue à produire. Elle n’existera jamais, car nécessairement certaines pièces disparaissent, sont détruites, ou tout au moins s’égarent, pendant que d’autres se créent. Le tout se construit, se ramifie, se renouvelle, s’enrichit et se développe par poussées successives, en une croissance précaire et cahotante.
(Texte extrait du catalogue des diplômés de 2010)