Design
2010
Salomée Gentil
En toute chose réside une partie de néant, ce vide. Entre chaque chose, ce lien d’espace, ce lien de vide. Distance d’un temps donné. Un temps qui traverse ce vide où les possibilités sont multiples : l’infinité. L’infini de l’imagination. Ce vide.
Notre pensée nous joue-t-elle des tours ? Matière organisée, désorganisée. Structure de la matière, le dur et le mou, du naturel à l’artificiel, du plein au vide, du rouge au vert. Ombre et lumière.
La lumière m’éblouit. Il suffit de ce voile Entre le soleil et moi.
Organes d’organismes constructifs. La structure est une agglomération et les motifs s’additionnent pour donner tout le sens de la profondeur de l’origine. Ces parties séparées, entaillées permettent de mesurer le vide, ce qui s’est passé. Par leur liens, même si elles sont séparées, éclatées, des rapports et des corrélations se recomposent en les situant dans leur propre temps.
(Texte extrait du catalogue des diplômés de 2010)