Passer, dépasser, franchir, s’adosser, escalader, traverser, parcourir, s’avachir…
ECHAPPEE est un va et vient à pieds entre l’espace d’exposition et l’ailleurs. L’ailleurs combine des passages qui ne sont pas visualisables sur Google Map’s Street View, un espace des possibles. Une zone blanche numérique qui permet de s’enfuir, se dérober, s’échapper, s’évader.
En activant son portable comme outil de déplacement en milieu urbain, il est plus difficile de s’évader. Le marcheur augmenté contraint est bousculé dans son évasion, dans ses moments hors de.
ECHAPPEE est une série d’objets de passage, d’objets d’intervention dans l’espace public, d’objets scénographiques de restitution qui prennent sens dans la déambulation.
Situées dans une salle d’exposition, « les échelles d’Echappées » permettent d’écouter une bande sonore qui retranscrit des moments d’évasions.
Sorties et activées hors de l’espace de monstration, nous irons en direction des zones blanches dans lesquelles elles vont être installées un temps donné, selon les contraintes du lieu. Les objets deviennent un outil relationnel pendant la marche qui permet de tisser des dialogues avec les passants, les habitants…
Echappée devient une série de balises qui jalonnent le paysage, un moyen d’évasion, un poste d’observation sur le site. Les installations accueillent le marcheur, le passager des lieux et ses récits.
Convoquant l’ambiguïté d’un usage réel et d’un usage imaginaire, la série d’échelles revenue dans la salle d’exposition raconte l’évasion des rues de Marseille.