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  • Art

  • 2017

MÉLANIE JOSEPH

La violence nous entoure au quotidien.

Elle me pose question. J’y trouve un écho.
La violence m’enveloppe, j’ai envie de la dompter, de la maîtriser. Quelles sont donc ses formes, ses limites ? C’est un objet d’étude sans fin. La notion de violence contient en elle une infinité. Dans le même temps, la violence mute dans ses formes, elle repousse ses propres limites. Cela me permet d’explorer tous les champs du possible. Quand la violence est là, quelque chose a été volé, quelque chose est forcé au « silence ». Ce que j’appelle un « devenir ». Je m’intéresse à la violence qui est du côté du pouvoir, un bras armé qui lui sert de moyen pour dominer les corps. Je performe des actes de violence pour restituer ce devenir — généralement dans le cadre de la vidéo ou à travers d’autres médiums tels que l’installation ou encore la performance, mise en oeuvre in situ. Je démultiplie les dimensions de cette violence, comme autant d’axes de recherche, afin d’en explorer les contours. Pour en décortiquer toutes les facettes et en mesurer réellement les effets. Et pour me la réapproprier. La performativité des relations de pouvoir est le thème central de ma pratique artistique qui croise et combine langage, représentations du corps et actions. Elle évoque le rapport de soi à soi. Dans mes dispositifs, tout est épuré, réglé. Les formats sont léchés. Dans le but de concentrer dans la puissance du geste l’idée de la violence. Néanmoins, face à son intensité, des échappatoires existent. Des reflets, des échos sont là pour faire appel à un hors champ.