Art
2018
LAURANE GOURDON FAHRNI
Comme si, dans la ville, la lumière paraîssait avoir définitivement vaincu la part qui revenait à l’ombre.
Laurane semble voir l’invisible et le commun. Elle en extrait l’essentiel, joue avec la matière, l’apprivoise, tout en lui laissant sa liberté et préservant son identité. Cette exploration des limites ne s’arrête jamais.
On rencontre une sorte de malaise et d’étonnement en apercevant ses pièces pour la première fois. Une sorte de doute, de scepticisme. Cela vient de son regard, qui arrive à marier, conjuguer, dialoguer entre anoblissement du banal et poésie.
Ses objets spécifiques dont les formes varient du plus simple au plus excentrique, prennent des attitudes aussi diverses que celles trouvées dans ses dessins. Elles nous offrent des possibilités infinies, de transgresser les habitudes visuelles et tactiles. Une sorte de rejet des conceptions en adoptant romanesque et sublime.
Gilles Traquini