Art
2009
Géraldine Py
Une fascination pour le réel, une envie de mettre de la vie dans tout ce que le regard déniche, la conquête de l’inutile par des choses simples, la simple volonté régressive de retrouver la notion d’émerveillement, appréhender le monde en inventant des fables, collaborer avec les choses, travailler leur sens, un peu comme travailler les formes de la pensée, ajuster les circonstances du réel, organiser un ordre improbable d’événements, montrer leur irréversibilité, leur intermittence, leur imprévisibilité, leur instabilité… C’est une histoire de comportement, de jeu, d’hypothèses de rencontre entre objets, travailler avec simplicité et affection, avec la participation d’éléments naturels ou mécaniques, faire de l’économie des moyens un critère et faire des moyens, un usage inopportun.
La partie supérieure des tuyaux tourne sur elle-même comme un périscope. Les « couinements » du plastique s’interprètent comme un commentaire. Ils sont une foule de badauds insatiables, à la recherche de la moindre action.
(Texte extrait du catalogue des diplômés de 2009)