Coraline Viguier

Exotika, 2020,

Maquette ilô paradisiô — projet utopique : Exotika

déchets plastiques (pollution maritime),

matériaux de récupération, 40 x 40 x 20 cm

La migration, le voyage, l’exploration sont liés à des nécessités profondes, ancrées en chacun de nous. Comme citoyens du monde, nous ne possédons ni espace personnel ni terre universelle ; nos seuls espoirs sont les eaux internationales qui n’appartiennent à aucun état. Ce sont dans ces zones de liberté que je situe ce paradis artificiel, une terre d’espérance pour les hommes n’ayant plus de droit d’asile. Ce projet nommé Exotika manifeste la guérison de l’eau puisque cette île flotte sur des milliers de tonnes de déchets plastiques qu’elle récupère au cours de son périple. L’.le s’agrandit ainsi comme un organisme vivant-artificiel et s’autosuffit grâce à sa communauté qui l’habite.