Art
2016
Aurélien Meimaris
Je mène une réflexion relative à nos modalités d’accès au réel. Je m’intéresse particulièrement au caractère incomplet et indirect de cet accès.
Qu’il soit déterminé par la non-exhaustivité de notre perception, la médiation de l’image, le filtre de l’écran, le prisme du simulacre ou de divers systèmes de représentation.
Comment percevons-nous notre environnement ?
Comment y prenons-nous place en le sondant, l’organisant, le cristallisant ?
Quels rapports au monde et à l’autre la mise à distance par l’outil et la représentation conditionnent-t-ils ?
Mon travail opère alors à capter le regard que l’on porte sur les choses et leurs représentations, plus que de représenter les choses elles-mêmes.-
Blank
Une surexposition qui irradie jusqu’à rendre invisible.
L’image absorbant son référent.
Nous cueillons pour nous approprier.
Mais les choses se fanent et s’échappent.
Le regard modifie le regardé.
Le fantasme du contrôle absolu n’engendre que le transfert du réel vers un ailleurs où il n’existe plus réellement.