Art
2007
Amélie Weirich
Le corps de l’adulte est mis en scène, en quête de jeux, de légèretés et de plaisirs tactiles à l’aide de gadgets provenant de pinatas, de bonbons ou de tattoos Malabars. Fonctionnant souvent en diptyque, ces photographies à la fois légères et saturées illustrent à leur manière « picturale », comme des natures mortes en clair-obscur, une partie de ma réalité sociale libidineuse et infantile dans laquelle le mot de passe serait « toujours plus de fun, plus de pop » – sans engagement apparent. La sensation d’insatisfaction qui peut en résulter est toujours présente dans l’ensemble de mon travail. Elle est aussi l’enjeu d’une démarche plus mentale influencée par l’art conceptuel. Celle-ci se concentre effectivement à construire des images ou des installations qui, par les saturations d’éléments qu’elles comportent ou cherchent à décrire, finissent par s’effacer. L’image, par vanité, gicle, s’éparpille, échoue…
(Texte extrait du catalogue des diplômés de 2007)