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SÉMINAIRE « QUE PEUT LE RÉCIT ? » — URIEL ORLOW (2|8) / REPORTé

30.10.20

Séminaire Que peut le récit ? Uriel Orlow  (2|8)

Vendredi 30 octobre 2020, 11h – 13h, Mucem, Mucemlab

Entrée libre et gratuite sur inscription à l’adresse : mucemlab@mucem.org
Dans le contexte sanitaire actuel, le nombre de places sera limité.

 

« Theatrum Botanicum » : rencontre avec Uriel Orlow

Le projet « Theatrum Botanicum » (2015-2018) considère les plantes à la fois comme des actrices de l’histoire et comme des agents dynamiques – reliant la nature et les humains, la médecine rurale et cosmopolite, la tradition et la modernité – à travers différentes géographies et systèmes de connaissances, grâce à une variété de pouvoirs curatifs, spirituels et économiques. Uriel Orlow y aborde des sujets tels que le rôle de la classification et de la dénomination des plantes, le nationalisme botanique, la migration et l’invasion des espèces, le biopiratage et la diplomatie des fleurs pendant l’apartheid. L’artiste présentera le travail photographique et vidéo élaboré dans le cadre de ce projet et reviendra sur les problématiques abordées dans « Grey, Green, Gold (and Red) », la conférence-performance qu’il fera la veille au Frac.

Plus d’informations : https://www.fracpaca.org/Grey-Green-Gold-and-Red

 

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Que peut le récit ?

Un séminaire proposé par Vanessa Brito dans le cadre d’un partenariat entre Les Beaux-Arts de Marseille, le Collège International de Philosophie, le Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Mucem, le cinéma La Baleine et la librairie L’Hydre aux mille têtes.
Une proposition de Vanessa Brito, professeure aux Beaux-Arts de Marseille et directrice de programme au Collège International de Philosophie

Ce séminaire réunit artistes, historien·ne·s et commissaires d’exposition qui explorent les potentialités du récit pour s’essayer à une écriture politique de l’histoire et chercher à aller plus loin dans la fabrique d’un monde commun. La possibilité d’entrer en résonance avec le monde (H. Rosa) dépend en effet de la possibilité de le décrire et de le dire autrement, de ne pas réduire le réel au probable, de chercher à constituer des scènes (J. Rancière) qui, en élargissant le récit, élargissent nos capacités à ressentir et à percevoir le monde. Le fil conducteur de cette année sera la question que nous adresse D. Haraway : Quelles histoires fabriquent les histoires que l’on raconte ? Quels sont les effets de connaissance qu’elles produisent ? Comme l’année dernière, la réflexion se poursuit à travers une diversité de formats – performances, lectures, projections et débats – pour mieux chercher à expérimenter publiquement.

 

Le séminaire se poursuit jusqu’en avril 2021.