Exposition
Hors les murs
Les Beaux-Arts de Marseille à l’Hôpital Saint Joseph
15.09.18 - 30.10.18
9/15/18 13:00
© photo ESADMM
Inauguration de l’Atrium, espace d’exposition dédié aux étudiants et diplômés des Beaux-Arts de Marseille, dans le cadre d’un partenariat entre l’Hôpital St Joseph et les Beaux-Arts de Marseille, art & design (ESADMM)
Vernissage : samedi 15 septembre à 13h , pour les journées du patrimoine
Hôpital St Joseph, Marseille 8e
Exposition du 15 septembre au 30 octobre 2018.
Présentation des œuvres de :
Louella COLL, Kowshika SAHYE et Jean SANCHEZ (diplômés DNSEP art 2018)
Cabanes, Louella Coll, 2018
Bois, tissus, dimensions variables
Diplômée 2018, DNSEP Art aux Beaux-Arts de Marseille (ESADMM)
Ces structures peuvent être qualifiées de « dessins minimums » par la géométrie de leur forme ou leur élémentarité. Elles évoquent les dessins d’enfants, les cabanes perchées dans les arbres ou encore les cachettes imaginées à partir de draps. Cette installation a pour but de véhiculer des sensations primaires, par le jeu des couleurs et des formes, tout en opérant une rencontre sculpturale entre l’art minimal et le jardin d’enfant.
Carapaces, Kowshika Sahye, 2018
Tissu, sel, pigment, ciment, dimensions variables
Diplômée 2018, DNSEP Art aux Beaux-Arts de Marseille (ESADMM)
Le geste de recouvrement produit une présence fantomatique. Cela m’évoque un souffle d’air léger qui semble soulever la forme. J’observe la façon dont le temps marque les surfaces, les empreintes du sel, le changement de couleur, des fissures et la métamorphose des volumes. La carapace de la tortue m’inspire beaucoup et j’essaye de détourner ses caractéristiques. Normalement c’est un revêtement, une protection dure, solide, rigide, lourde et durable. Ici ces formes sont précaires, légères, creuses et fragiles. La dualité des oppositions anime cette pièce.
Anthropocene & Biomorphismes, Jean Sanchez, 2018
(Verre soufflé, lame de scie à ruban, piège de chasse. dimensions variables. )
Diplômé 2018, DNSEP Art aux Beaux-Arts de Marseille (ESADMM)
« Le piège, objet de sang, cassure.
Le cri se coupe, le souffle chasse,
Sans couper, ni venir à bout.
C’est la terre qui respire, il disait.
Témoin d’un instant de force.
Le verre s’enfuit entre l’invisible.
Piéger ou bien le mordre ?
Se nourrir ou bien capturer ?
Donner vie à l’inerte. »
Une recherche qui tente de mettre en lumière des liens naissant entre corps et matière. Le minéral invoque l’organique, et se fige dans un souffle.