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Mono Poly / Jean-Louis Garnell

mono poly
17 octobre 2016 – 3 février 2017
FRAC Poitou-Charentes, site de Linazay

exposition accessible aux groupes sur rendez-vous (gratuit)

Étienne Bossut | Florian Cochet | Jean-Louis Garnell (professeur à l’ESADMM)| Dominique Gonzalez-Foerster | Gottfried Honegger | Miltos Manetas | Olivier Mosset | Jean-Luc Moulène | Tania Mouraud | Cécile Paris | Bruno Petremann | Jean-Pierre Pincemin | Claude Rutault | Pierre Tal Coat

oeuvres de la collection du FRAC Poitou-Charentes
communiqué de presse

Journée d’ouverture publique samedi 22 octobre 

> 14h à 18h : exposition ouverte en accès libre

> à 15h : atelier jeune public et visite accompagnée, gratuit
Visite pour les enseignants et personnes relais

> mardi 8 novembre à 18h30

 

La peinture monochrome, avant de devenir un genre à part entière a pu être comprise comme l’aboutissement historique de l’abstraction et de l’aventure moderniste. Composition suprématiste : Carré blanc sur fond blanc, peinte par Kasimir Malevitch en 1918, semble déjà indépassable trois ans après son premier Carré noir. Mais l’abstraction a ensuite pris bien d’autres formes et le modernisme a continué des décennies durant à mettre en question les pratiques, périmètres et enjeux de la création artistique. Depuis un siècle, d’innombrables artistes ont recouru au monochrome à des fins très diverses. Émancipation radicale par rapport aux attentes figuratives ou compositionnelles, recherche sur les matières et techniques, quête spirituelle et sensuelle, nihilisme critique…

Exposition haute en couleurs, mono poly révèle cette polysémie du monochrome. Le monochrome est survenu ponctuellement et de manière très différente, au cours d’un travail sur l’image, dans l’œuvre de Florian Cochet et dans celle de Miltos Manetas. L’approche photographique ou sculpturale du monochrome par Étienne Bossut, Jean-Louis Garnell, Jean-Luc Moulène, Tania Mouraud, Cécile Paris et Bruno Petremann, révèle d’abord l’acuité du regard des artistes sur le monde. La monochromie portée à l’échelle d’une installation est, pour Dominique Gonzalez-Fœrster, un vecteur d’immersion du visiteur dans un espace mental. Le monochrome a tenu une place importante dans les recherches picturales de Pierre Tal Coat, Gottfried Honegger et Jean-Pierre Pincemin et il fait de l’œuvre d’Olivier Mosset une synthèse des enjeux divers de la peinture moderne. Pour Claude Rutault, enfin, le monochrome essentialise le tableau et l’accrochage, permet le retrait relatif de l’artiste et l’implication de tiers dans la forme changeante de chaque œuvre ainsi que des jeux infinis de la peinture avec la qualité des espaces d’exposition au gré de l’activation de protocoles.

Alexandre Bohn