Conférence
LoAD
Les écoles d’art qui changent le monde. Utopies et alternatives pédagogiques de 1815 à nos jours
01.02.22 - 02.02.22
2/1/22 12:30
Une rencontre en deux temps avec Marc Partouche
en discussion avec Pierre Oudart
Les écoles d’art qui changent le monde.
Utopies et alternatives pédagogiques de 1815 à nos jour
À l’occasion de la parution de son dernier ouvrage Les écoles d’art qui changent le monde. Utopies et alternatives pédagogiques de 1815 à nos jours (éditions Hermann), Les Beaux-Arts de Marseille invitent Marc Partouche pour une rencontre en deux temps, animée par Pierre Oudart, Directeur général de l’INSEAMM.
mardi 1er février | 12h30 au LoAD
Pourquoi les écoles d’art sont-elles ce qu’elles sont ? En s’intéressant tout particulièrement au cas des Beaux-Arts de Marseille, que Marc Partouche connaît depuis le début des années 70, la rencontre sera l’occasion d’aborder la place historique dévolue à la peinture au sein de l’école, de discuter le rôle décisif de son directeur François Bret, et de sonder les liens assumés ou non ayant pu exister avec des lignes pédagogiques utopiques (Black Mountain College, Institut de l’environnement, etc.).
La jauge étant limitée à 45 places, votre inscription est obligatoire à programmation@beauxartsdemarseille.fr avant lundi 31 janvier.
mercredi 2 février | 19h00 à la librairie Histoire de l’œil
Pour cette rencontre, la conversation s’engagera sur le rôle méconnu des académies privées dans l’histoire de l’art à la fin du 19e siècle. Comment ont-elles participé à l’élaboration de la modernité et en quoi peuvent-elles être considérées comme un foyer de cette éclosion ? L’importance des artistes femmes au sein de ces académies amènera à se demander si une réévaluation de leur place au sein de l’histoire de l’art ne passe pas par un réexamen attentif des écoles d’art au sein de cette histoire.
Librairie Histoire de l’œil
25, rue Fontange 13006 Marseille
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De multiples caractéristiques réunissent les écoles d’art visitées dans le présent ouvrage. Elles sont, le plus souvent, créées à l’initiative d’un artiste agissant seul ou avec quelques acolytes avec lesquels il partage une même vision de l’art: dans cette galaxie se côtoient Courbet et Whistler, Léger, Morris, Chagall, Malévitch, Gropius, Cage ou Isou. Elles peuvent l’être aussi à l’initiative d’un groupe, lorsque de nouvelles frontières artistiques ou politiques nécessitent des cadres réinventés (ainsi en est-il avec les Impressionnistes, les Nabis, les Abstraits ou les Vhutémas). L’effet de ces facteurs, isolés ou combinés, a pour résultat de transformer durablement l’ensemble des méthodes et des objectifs de la transmission du savoir dans le champ de la création, d’ouvrir à des formes nouvelles d’enseignement, parfois de produire des ruptures qui changent complètement le paysage concerné aussi bien dans l’enseignement que dans l’art et les mutations esthétiques en général.
Les différentes études portant sur l’enseignement artistique supérieur abordent très rarement les relations existant entre les modèles officiels qui le constituent et les différentes alternatives apparues dans l’histoire pour s’en démarquer ou s’y opposer.
Marc Partouche est critique et historien de l’art, auteur, commissaire d’expositions, expert de l’enseignement artistique supérieur, des arts contemporains et du design. Il a dirigé plusieurs écoles d’art dont l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles et l’Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris. Actuellement, Secrétaire général de l’Association Internationale des Critiques d’Art, il est aussi l’auteur de nombreux ouvrages.
Marc Partouche est critique et historien de l’art, auteur, commissaire d’expositions, expert de l’enseignement artistique supérieur, des arts contemporains et du design. Il a dirigé plusieurs écoles d’art dont l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles et l’Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris. Actuellement, Secrétaire général de l’Association Internationale des Critiques d’Art, il est aussi l’auteur de nombreux ouvrages.